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Arthur Leclerc, cap sur l’excellence en GT : une entrée remarquée au Castellet.

Le Castellet marque une nouvelle étape décisive dans la carrière d’Arthur Leclerc. Après un premier galop d’essai remarqué en Endurance, le pilote monégasque franchit un cap en s’engageant cette saison dans le très relevé GT World Challenge Europe. Première manche ce week-end sur le circuit Paul Ricard, une piste qui lui porte chance. Il y a des lieux qui inspirent confiance. Pour Arthur Leclerc, ce circuit en fait clairement partie. Situé à moins de 200 kilomètres de la Principauté, le tracé varois lui a déjà offert de belles pages de gloire : deux victoires en Formule Régionale Europe en 2020, puis un succès en FIA F3 en 2021, en lever de rideau du Grand Prix de France. "Cette victoire-là reste un moment marquant," se souvient-il. "Je partais dernier après des qualifications ratées. Grâce à la grille inversée, je me suis retrouvé en pole pour la course suivante... que j’ai remportée. Un chouette souvenir."

Arthur Leclerc, cap sur l’excellence en GT : top départ au Castellet.

Mais le temps des monoplaces est révolu. Le cadet des frères Leclerc est désormais tourné vers un autre monde : celui du Grand Tourisme, plus rude, plus tactique, et souvent plus impitoyable. Et c’est avec la prestigieuse écurie AF Corse, bras armé de Ferrari, qu’il prend le départ d’un programme complet mêlant Endurance Cup et Sprint Cup au volant de la redoutable Ferrari 296 GT3 n°50, aux côtés des Italiens Antonio Fuoco et Eliseo Donno.

Arthur Leclerc n’est pas venu faire de la figuration. L’an dernier déjà, il s’est illustré en remportant le Championnat d’Italie GT Endurance, aux côtés de Tommaso Mosca et de l’ex-pilote de F1 Giancarlo Fisichella. Une transition réussie vers les voitures à portières, qu’il poursuit désormais au plus haut niveau européen.

Arthur Leclerc, cap sur l’excellence en GT : top départ au Castellet.

Cet hiver, il a même goûté au mythe américain : les 24 Heures de Daytona. "Une expérience géniale, même si la fin de course a été frustrante", raconte-t-il. "Quand je termine mon dernier relais, nous sommes en tête. Malheureusement, la voiture perdra du terrain par la suite. On finit 7éme des GTD… C’est la course."

À 24 ans, Arthur Leclerc affine ses armes avec méthode. L’objectif ? Le WEC, le Championnat du monde d’Endurance, et à terme, un baquet en Hypercar. "Le niveau en GT World Challenge est incroyable", confie-t-il. "Quand on regarde le plateau, les équipes, les pilotes… il faut être prêt. Heureusement, chez AF Corse, j’ai de solides repères. Et pouvoir compter sur Antonio Fuoco, un ami de longue date et vainqueur des 24 Heures du Mans 2024, est un vrai plus."

Arthur Leclerc, cap sur l’excellence en GT : top départ au Castellet.

Ce samedi, au Castellet, Arthur a disputé sa première grande épreuve de la saison : une course d’endurance de six heures, partiellement nocturne. Entre le virage de la Sainte-Baume et la mythique courbe de Signes, il connaît les moindres secrets de la piste. Mais cette fois, il s’agira de composer avec des rivaux aguerris et un trafic dense.

Avec ambition mais lucidité, Arthur Leclerc s’élance vers une nouvelle dimension. Le défi est immense, mais la passion est intacte. Le coup d’envoi est donné vers une belle carrière.


Crédit photos : Jean Marie FARINA / RACINGSHOOTS

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